Comment la ville s'est-elle construite par les migrations anciennes et nombreuses ? Si la capitale attire de tout temps des populations étrangères, aux profils et aux origines géographiques très divers, la question de leur ancrage territorial et de leur contribution économique au développement parisien est aujourd'hui moins connue. Ce dossier croise les processus de rénovation urbaine qui affectent les quartiers populaires depuis les années 1970, ceux de "gentrification" qui s'en suivent, et un cosmopolitsme de plus en plus visible. C'est la particularité d'une équation parisienne de l'immigration qui est ici interrogée.
L'auteur est parti à la rencontre des Blancs vivant dans les quartiers pauvres, une classe sociale en souffrance, équivalent des white trash américains. Récits, analyses, portraits, conversations libres, approfondies et sans tabous permettent de tracer un tableau précis des conditions sociales de cette partie de la population française
Quelle est la perception des médias sur la banlieue ? Et celle de la banlieue sur les médias ? Par qui la communication est-elle façonnée et pour qui ?
Ce numéro s'interroge sur les politiques actuelles de « cohésion sociale » censées prévenir les discriminations, promouvoir la diversité, asseoir une égalité des chances, etc.
Quartiers « huppés » ou de « ghettos », quartiers des plus riches et quartiers des plus pauvres, qu'en est-il exactement dans le cas des populations d'origine immigrée ? L'auteur brosse un tableau de la ségrégation et de son évolution en France en s'appuyant notamment sur l'enquête récente "Trajectoires et origines" (TeO).
Universitaires et activistes proposent un travail de mémoire et une analyse critique sur la problématique de la race au sein de la République. En évoquant des expériences de racisme et de lutte contre celui-ci, ils s'interro
A la fin des années 1990, bailleurs sociaux, villes et Etat se sont engagés dans une démarche de gestion urbaine de proximité (GUP) dont les résultats s'avèrent positifs : la GUP débouche en général sur des actions concrètes et visibles qui améliorent la vie quotidienne...
Depuis 20 ans, les politiques de la ville se sont développées au travers des reconstructions après l'effacement de certains quartiers. Les projets autour d'une mémoire partagée entendent renforcer la cohésion sociale et associer les habitants aux rénovations. La mémoire urbaine est ici envisagée à partir d'articles sur les régions et les villes de Perpignan, Marseille, Lyon ou Nanterre.
Nombre de quartiers défavorisés concentrent à la fois des populations socialement défavorisées et immigrées, lieux où le sentiment d'insécurité est particulièrement prégnant. Le but poursuivi dans cet article est de déterminer la provenance de ce sentiment d'insécurité en dissociant deux causes possibles : un « seuil de tolérance » aux étrangers qui serait franchi ou une trop forte concentration de la misère ?Est-ce la question sociale ou la question raciale à l'origine du phénomène étant entendu que les immigrés concentrent fréquemment ces deux aspects ?
Ni assimilé ni étranger, l'habitant du ghetto vit dans un entre-deux, un espace particulier qui n'est pas totalement hors de la société mais qui n'en fait pas partie non plus. Il a le sentiment que la société dont il partage les valeurs l'empêche d'avancer comme de revenir en arrière...(extrait de la quatrième de couverture).
S'appuyant sur une recherche-action qui les a conduits à rencontrer de nombreux intervenants de terrain, les auteurs soutiennent qu'une démarche de développement social local permet de faire face à la crise de l'identité collective, et d'articuler, par le local et le global, l'appartenance de chacun à un groupe et à la société. Ils prolongent leur réflexion en ouvrant des perspectives en termes de formation, de démarches et de méthodes d'intervention partenariale, illustrées par des fiches-action et des outils pratiques directement utilisables par les acteurs.
Le sport peut-il pacifier et redynamiser une banlieue ? Est-il vraiment un facteur d'intégration sociales ? Quels sont les sports pratiqués dans les quartiers ? Selon quelles modalités ? Pourquoi privilégier le sport dans les politiques urbaines à destination des quartiers de relégation ? Les auteurs se proposent de questionner les catégories utilisées pour approcher cette réalité tout en l'illustrant à partir d'enquêtes sociologiques récentes...(extrait de la quatrième de couverture).
Depuis le milieu des années soixante-dix, les villes européennes sont confrontées à de profondes mutations des systèmes économiques, dont une des conséquences majeures est l'accroissement des inégalités sociales et territoriales. Pour tenter d'enrayer ce processus, les différents pays européens ont développé des « politiques de la ville », ou politiques de renouvellement urbain, dans le double but de redynamiser les économies locales et d'améliorer la qualité de vie de la ville. Quelles leçons les professionnels de la politique de la ville de la Seine-Saint-Denis peuvent-ils tirer de l'analyse des politiques de renouvellement urbain développées en Europe, notamment en matière de participation des habitants ? Comment enrichir les référenciels d'action à partir de ces démarches locales multiples expérimentées depuis plusieurs années ?